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Mitteilung 2020-03-18 [A*dS Actualité]: Concernant: Le virus Corona

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Mitteilung 2024-03-18 [Eventi letterari Monte Verità 2024]: Vom 21.-24.03.24 finden wieder Eventi letterari Monte Verità statt.

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Mitteilung 2024-03-15 [Ludwig Hohl «Die vorletzte Station»]: Jens-Peter Kusch bespricht Ludwig Hohls «Die vorletzte Station» für Viceversaliteratur.ch.

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Mitteilung 2024-03-11 [A*dS verteidigt Übersetzer*innen]: Der A*dS verteidigt den Beruf der Übersetzenden.

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Mitteilung 2024-03-08 [SIKJM-Preis-Shortlist]: Endlich da: Die Shortlist des Schweizer Kinder- und Jugendbuchpreises 2024.

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Mitteilung 2024-03-01 [A*dS-Lexikon]: Wer macht was im Literaturbetrieb? A*dS-Lexikon schafft Übersicht.

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Mitteilung 2024-02-26 [Literaturhaus Aargau: Langsamstes Buch der Welt]: Das Aargauer Literaturhaus startet das langsamste Buch der Welt.

Conseil de lecture

Michael Fehr, Simeliberg: Portée par des phrases sans ponctuation, la langue du deuxième livre de Michael Fehr s’impose avec une rare violence. En même temps, les sauts de ligne ralentissent la lecture, rythmée par des pauses. Des espaces permettant le déploiement de l’imagination s’ouvrent alors. L’art poétique de Fehr constitue en le fait de dessiner des paysages et de peindre des scènes à coup de traits peu nombreux, mais précis. Les espaces blancs laissés entre les lettres noirs servent d’écrans sur lesquels le lecteur peut projeter les images qui lui sont familières. Les couleurs dominantes dans ce polard suisse, particulièrement mystérieux, sont donc le blanc et le noir. Schwarz, l’étrange fermier qui habite une sinistre demeure située dans une ravine marécageuse, ressent une « euphorie de l’espace supérieure à la moyenne ». Il est soupçonné à tort par les habitants du village d’avoir assassiné sa femme. C’est Anaton Griese, l’administrateur communal qui ne vient pas du coin et qui seul, se situe entre le blanc et le noir, qui décide de mettre en œuvre la résolution du cas, ce qui fait progressivement émerger de sombres histoires : protégés par le silence des habitants et quelque chose de flou régnant dans le lieu, sept étudiants, dont une partie est orginaire du village, sévissent dans la région, vêtus d’uniformes noirs. Comme dit l’enquêtrice, c’est d’un terrain favorable à l’émergence d’une idéologie d’extrême droite que « naît la plus fine herbe ». Le pays natal et familier se transforme soudain en un endroit totalement étranger et effrayant. Fort de cette ambivalence, le texte aspire le lecteur dans une sorte de tourbillon. Un livre particulièrement fort. (Marc Caduff, trad. par Marie Fleury Wullschleger)

Conseil de lecture

Dubravko Pušek, Les stances des morts: « Le stanze dei morti » est le troisième opus de Dubravko Pušek, écrivain tessinois d’origine croate. Le recueil, composé de seize brefs poèmes, s’ouvre sur l’image des cadavres, « corps durs et non fléchis » à qui a été ôtée la possibilité d’agir, de communiquer, de se racheter du destin commun « de mon méant et du tien ». Pour Pušek, les « chambres des morts »* sont le lieu de la négation, de l’absence : perdu tout point de repère, le « tu » avec lequel le poète instaure un dialogue « ne sait, dans cette ombre / se démêler », se perd dans une séquence interminable de négations imbriquées. Privé même de son être physique, il apparaît démembré en éléments anatomiques minimaux : « lèvre », « main », « os ». Les poèmes eux-mêmes ne sont que les fragments d’un discours plus vaste et perdu : tronqués par les points de suspension, ils restent inachevés, au seuil d’une vérité qui refuse d’émerger. Il serait facile d’imputer cette sensation d’égarement à l’expérience de l’auteur, émigré en Suisse depuis Zagreb, confronté à une langue (l’italien) qui n’est pas sa langue maternelle ; mais les poèmes de Dubravko Pušek dépassent la biographie et décrivent une condition universelle, explorée avec une inquiétante lucidité. A travers des vers brefs, brisés par de très fortes césures, Pušek vise à isoler les mots pour en cueillir l’essence ; comme un bistouri effilé qui se glisserait « dedans, à l’intérieur, / à fond », jusqu’à atteindre l’« os (...) de l’âme ». (Gionas Calderari, traduit par Christian Viredaz) * En italien, stanze a le double sens de « chambres » et de « stances ». (CV)

Conseil de lecture

Jérôme Meizoz, Père et passe: « Et puis tout à coup, on roulait paisiblement dans la campagne, j'ai éprouvé pour la première fois que père était mortel. » Dès lors, « tout est changé ». Bouleversé, Jérôme Meizoz commence à prendre des notes, entrelaçant souvenirs, rêves et anecdotes afin de «garder quelque chose de lui avant qu'il soit jeté, par la nature, aux ordures sidérales». Ces fragments structurent « Père et passe », lui donnant une forme ouverte qui accueille les silences, laisse vibrer les réminiscences. L'écriture a ici partie liée avec la disparition, et se veut aussi une forme de conjuration: il s'agit de faire mentir la superstition qui veut que, tant qu'il écrit, son père restera en vie. C'est par un soupir de soulagement que l'auteur clôt l'ouvrage: « Il ne s'est rien passé. » Et pourtant si. En lui préparant cette «chambre de papier» pour l'accompagner vers sa fin, il offre à son père une déclaration d'amour pudique et poétique. Sa prose juxtapose les lointains échos de sensations enfantines au regard de l'adulte sur un homme vieillissant, qui vécut entre engagement militant et travaux quotidiens. Avec tendresse, il observe les gestes, les lassitudes et les fiertés de cet homme de la terre qui n'a pas appris à exprimer ses sentiments – cela ne se fait pas, dans ce village valaisan «collé au mont comme un bénitier». Jérôme Meizoz confirme ici son talent pour la forme brève, elliptique. Dans sa tentative d'apprivoiser la fin, son écriture épurée distille mille émotions pour en garder l'essence, et parle à tous les pères, à tous les fils. (Anne Pitteloud)

Nouvelles parutions

Katja Alves: Der beste Fussballer aller Zeiten oder: Die Wahrheit ist nichts für Feiglinge. Schneiderbuch.

Nouvelles parutions

Martin Suter: Allmen und Herr Weynfeldt. Diogenes Verlag.

Actualités

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